
Comparatif GPT, Claude et Gemini pour l’extraction de factures, selon précision, coûts, vitesse, sécurité et intégration.
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Dernière mise à jour :
August 13, 2025
5 minutes
Présent dans de nombreux secteurs, l’EDI joue un rôle clé dans la fluidité et la fiabilité des échanges interentreprises. Comprendre ses usages et ses bénéfices permet d’en mesurer tout l’impact sur la performance.
L’EDI permet aux entreprises de transmettre automatiquement des documents commerciaux dans des formats normalisés et sécurisés. Cet article en présente le fonctionnement, les avantages et les bonnes pratiques de déploiement.
L’EDI (Electronic Data Interchange en anglais, ou Échange de Données Informatisé en français) désigne le transfert automatisé d’informations commerciales d’un système informatique à un autre, selon des formats normalisés et sécurisés.
Concrètement, il remplace les échanges traditionnels de documents métier (papier, fax, e-mail) par une communication directe et standardisée entre les systèmes des partenaires commerciaux.
Les données comme les bons de commande, avis d’expédition ou factures sont extraites automatiquement du système de l’expéditeur, transmises via un réseau sécurisé, puis intégrées sans intervention manuelle dans le système du destinataire.
Ce fonctionnement repose sur des solutions logicielles adaptées (ERP, outils de gestion des stocks ou des commandes) et sur des normes communes, telles que EDIFACT dans le secteur automobile. L’EDI permet ainsi d’accélérer le traitement des documents, de réduire les erreurs et d’assurer une interopérabilité totale entre des systèmes hétérogènes.
L’EDI concerne principalement les entreprises souhaitant fluidifier et automatiser leurs échanges de données avec leurs partenaires commerciaux. Il est particulièrement adapté aux relations B2B (interentreprises) et se révèle pertinent lorsque les volumes de documents échangés sont importants.
Cette technologie s’adresse aussi bien aux fournisseurs, clients, prestataires logistiques qu’aux organismes financiers, en leur offrant un traitement plus rapide et sécurisé des informations. En interne, elle profite à plusieurs services : commercial (suivi des commandes), production (planification), logistique (gestion des flux) et finance (facturation et paiements). Les équipes en charge de l’administration des ventes (ADV) en tirent notamment un bénéfice considérable pour le traitement et la validation des commandes.
L’EDI repose sur la conversion de documents commerciaux en formats électroniques standardisés, permettant leur transmission et intégration automatiques entre systèmes d’information.
Ce processus suit généralement les étapes suivantes :
Les informations nécessaires (ex. : bon de commande, facture, avis d’expédition) sont générées par le système interne de l’expéditeur, souvent un ERP, et structurées afin d’être prêtes à la conversion.
Ces données sont traduites dans un format normalisé convenu avec le partenaire commercial (par ex. EDIFACT, XML, OCI), à l’aide d’un logiciel EDI ou d’un prestataire spécialisé. Cette étape garantit que les deux systèmes pourront interpréter les données de manière identique.
Une fois converti, le document est envoyé via un protocole ou un réseau sécurisé :
Le système EDI identifie automatiquement le destinataire et lui transmet le fichier selon la méthode convenue.
Le partenaire reçoit le fichier EDI, valide son intégrité, puis le convertit dans un format exploitable par ses propres applications internes (ERP, logiciels de gestion des stocks, facturation…).
Les données sont directement intégrées dans les systèmes métier, sans saisie manuelle, ce qui accélère le traitement et réduit les erreurs.
Dans certains cas, un message EDI de confirmation est envoyé à l’expéditeur pour indiquer que le document a bien été reçu et traité.
L’EDI peut être mis en place selon plusieurs approches, chacune présentant ses propres avantages et contraintes :
Dans ce modèle, un prestataire tiers assure le transfert des données entre partenaires via un réseau sécurisé. Les échanges fonctionnent selon un principe de « boîte aux lettres » : chaque entreprise dépose ses documents sur le réseau, qui se charge ensuite de les acheminer vers le bon destinataire. Ce système simplifie la gestion technique et évite la multiplication des connexions directes.
Aussi appelé Web EDI, ce mode repose sur l’utilisation d’un portail ou d’une plateforme en ligne fournie par un prestataire spécialisé. Les entreprises peuvent y envoyer ou recevoir des documents EDI sans investir dans une infrastructure dédiée, ce qui le rend particulièrement adapté aux petites structures ou à celles qui débutent dans l’EDI.
Cette méthode établit une connexion directe entre les systèmes informatiques de deux partenaires commerciaux. Bien qu’elle offre un contrôle complet sur les échanges, elle nécessite des ressources importantes pour la maintenance et devient difficile à gérer lorsqu’il faut interconnecter un grand nombre de partenaires.
La réussite d’un projet EDI repose sur une préparation rigoureuse et un déploiement progressif. Voici les grandes étapes à suivre :
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